A l'occasion du 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, la CFDT rappelle avec force que la réduction des inégalités reste une priorité.
Aujourd'hui, dans le monde entier, des actions sont lancées pour exiger une nouvelle norme de l'Organisation internationale du travail (OIT) contre les violences sexistes et sexuelles, qui soit reconnue par les décideurs. La CFDT exige également une série de mesures pour la protection des victimes et des témoins, y compris dans l'entreprise, avec :
Au niveau national, le Premier ministre et la ministre du Travail ont présenté hier un plan d'une vingtaine de mesures pour lutter contre les inégalités salariales entre les femmes et les hommes dans l'entreprise et contre les violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail. L'objectif est de passer à une obligation de résultat en matière d'égalité femmes hommes.
La CFDT salue ces annonces volontaristes et concrètes et notamment :
La CFDT attend maintenant des référentiels communs afin de comparer les situations de travail et les rémunérations. Les travaux du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle doivent être mobilisés dans ce cadre.
La CFDT salue la volonté du gouvernement d'avancer sur ces sujets. Elle s'inscrira activement dans la concertation lancée par le Premier ministre. Elle en attend des mesures concrètes, qui devront passer par des obligations et des actions de l'Etat, autour de l'égalité femmes hommes, au sein des entreprises.